Calcul de l’entretien dans le cadre de la procédure de mesures protectrices de l’union conjugale.

Les frais de représentation forfaitaires versés par l’employeur font partie du revenu s’ils ne correspondent pas à des dépenses effectives. Un bonus versé régulièrement fait également partie du revenu et doit être pris en compte dans le cadre du calcul de l’entretien (Arrêt 5A_627/2019).

Mediation im Jugendstrafrecht

Das Bundesgericht äussert sich zu der im Jugendstrafrecht vorgesehenen Mediationzwischen Täter und Opfer. Haben zwei Jugendliche eine Straftat als Mittäter begangen, ist für jeden von ihnen gesondert zu beurteilen, ob die Mediation mit dem Opfergelungen ist oder nicht. Es ist grundsätzlich nicht willkürlich, wenn gegen den einenMittäter das Strafverfahren wegen erfolgreicher Mediation eingestellt wird, währendder andere nach erfolgloser Mediation verurteilt wird.

Die in Artikel 17 JStPO vorgesehene Mediation stellt ein zusätzliches Instrument der Jugendstrafbehörden dar, um auf das Konfliktverhältnis zwischen dem Täter und dem Opfer einzuwirken. Die Mediation ist ein Schritt zu einer einvernehmlichen Lösung des Konflikts; sie beruht auf dem Postulat, dass strafrechtliche Interventionen bei Jugendlichen als ultima ratio auf das strikte Minimum zu beschränken sind. Im Verfahren der Mediation betreffen mehrere Faktoren– wie etwa der Wille zur Anerkennung der Tatsachen oder die Bemühungen um Wiedergutmachung – spezifisch den einzelnen Täter und die Entwicklung seines Verhältnisses zum Opfer. Es versteht sich von selbst, dass der Erfolg des Mediationsverfahrens bezüglich des einen Mittäters vom anderen Mittäter nicht dadurch vereitelt werden kann, dass dieser die Faktenlage nicht anerkennt oder keine ausreichenden Anstrengungen zur Wiedergutmachung unternimmt. Mit anderen Worten beurteilt die zuständige Behörde den Erfolg oder Misserfolg einer Mediation immer nur in Bezug auf die betroffene Partei. Der Beschwerdeführer kann deshalb nichts zu seinen Gunsten daraus ableiten, dass bei ihm die Mediation nicht erfolgreich war, bei seinem Mittäter hingegen schon. Was die Verurteilung des Betroffenen als solche betrifft, ist die gerichtliche Beweiswürdigung nicht zu beanstanden (Medienmitteilung;Entscheid 6B_1410/2019).

Médiation en droit pénal des mineurs

Le Tribunal fédéral s'exprime sur la médiation entre auteur et victime en droit pénaldes mineurs. Lorsque deux mineurs ont commis conjointement une infraction, il fautdéterminer séparément pour chacun d'eux si la médiation avec la victime a abouti ounon. La procédure peut ainsi, sans arbitraire, être classée pour l'un parce que lamédiation a abouti, cependant que l'autre est jugé après l'échec de la médiation.

La médiation prévue par l'article 17 PPMin constitue un instrument supplémentaire à la disposition des autorités pénales desmineurs, leur permettant d'agir sur les rapports conflictuels entre l'auteur et la victime.C'est un premier pas vers la résolution amiable des conflits, qui repose notamment sur la postulat de la limitation au strict minimum de l'intervention pénale appréhendée comme une ultima ratio. Dans la procédure de médiation, plusieurs facteurs, tels la volonté de reconnaître les faits et les efforts consentis en vue de réparer le tort causé,concernent spécifiquement un auteur et l'évolution de sa propre relation avec la victime.Il va donc de soi qu'un coauteur ne peut mettre ce processus en échec même pour l'autre coauteur par son seul refus d'admettre les faits ou de consentir des efforts suffisants pour réparer le dommage. En d'autres termes, l'autorité de jugement tire les conclusions sur l'aboutissement ou l'échec de la médiation séparément pour chacun desprévenus. Le recourant ne peut donc rien déduire en sa faveur du fait que la médiation n'a abouti qu'à l'égard de son coprévenu. Quant à la condamnation de l'intéressé,l'appréciation des preuves opérée par la cour cantonale n'est pas critiquable (communiqué de presse; Arrêt 6B_1410/2019).

Désaccord entre des parents titulaires de l'autorité parentale conjointe s'agissant de la question de la vaccination de leurs enfants contre la rougeole

Lorsque des parents titulaires de l'autorité parentale conjointe ne parviennent pas à se mettre d'accord sur le point de savoir s'il faut faire vacciner leurs enfants contre la rougeole, le tribunal ou l'autorité de protection de l'enfant doit prendre une décision dans l'intérêt de l'enfant. Dans ce cadre, les recommandations de l'Office fédéral de la santé publique concernant la vaccination contre la rougeole servent de ligne directrice. Demeurent réservées d'éventuelles contre-indications vaccinales.
Selon les informations des autorités compétentes (Office fédéral de la santé publique OFSP et la Commission fédérale pour les vaccinations, Recommandations pour la prévention de la rougeole), chez pratiquement tous les patients, la rougeole a pour conséquence un affaiblissement marqué du système immunitaire et entraîne dans près de 10 pour cent des cas des complications diverses potentiellement graves. Par conséquent, une situation de blocage entre les parents sur le point de savoir s'il faut faire vacciner les enfants n'est pas tolérable. Si les parents ne parviennent pas à se mettre d'accord sur cette question, l'autorité de protection de l'enfant ou le tribunal doivent prendre une décision, sous la forme d'une mesure de protection de l'enfant. Puisque l'OFSP, en qualité d'autorité compétente, recommande la vaccination contre la rougeole, cette recommandation doit servir de ligne directrice pour la décision à rendre. Il n'est opportun de s'en écarter qu'en présence de contre-indications à faire vacciner les enfants contre la rougeole.

L'arrêt du Tribunal fédéral ne signifie pas que l'autorité de protection de l'enfant pourrait ordonner la vaccination des enfants lorsque des parents ont décidé d'un commun accord qu'ils ne veulent pas faire vacciner leur enfant. Il appartient au législateur de décider si la vaccination est obligatoire (Communiqué de presse; Arrêt 5A_789/2019).

Uneinigkeit gemeinsam sorgeberechtigter Eltern über Masernimpfung

Können sich Eltern bei gemeinsamer elterlicher Sorge nicht über die Impfung der Kinder gegen Masern einigen, muss im Interesse des Kindeswohls das Gericht oder die Kindesschutzbehörde entscheiden. Richtschnur für den Entscheid ist dabei die Empfehlung des Bundesamtes für Gesundheit zur Durchführung der Masernimpfung. Vorbehalten bleiben allfällige Kontraindikationen für die Impfung bei den Kindern.
Gemäss den Informationen der Fachbehörden (Bundesamt für Gesundheit BAG und Eidgenössische Kommission für Impffragen, Empfehlungen zur Prävention von Masern) haben Masern bei praktisch allen Erkrankten eine ausgeprägte Schwächung des Immunsystems zur Folge und führen in rund 10 Prozent der Fälle zu verschiedenen, teils schweren Komplikationen. Angesichts dessen erträgt die Frage, ob eine Masernimpfung durchzuführen ist, unter den Eltern keine Pattsituation. Können sich die Eltern über die Frage der Masernimpfung nicht einigen, hat deshalb die Kindesschutzbehörde oder das Gericht im Rahmen einer Kindesschutzmassnahme darüber zu entscheiden. Empfiehlt das BAG als fachkompetente eidgenössische Behörde eine Masernimpfung, so soll diese Empfehlung für den Entscheid Richtschnur sein. Eine Abweichung davon ist nur im Fall allfälliger Kontraindikationen für die Masernimpfung bei den Kindern angezeigt.

Das Urteil des Bundesgerichts bedeutet nicht, dass die Kindesschutzbehörde eine Masernimpfung auch anordnen könnte, wenn die Eltern übereinstimmend erklären, ihr Kind nicht impfen zu wollen. Über einen Impfzwang entscheidet der Gesetzgeber (Medienmitteilung; Entscheid 5A_789/2019).

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