L’année 2018 a été marquée par une hausse des divorces

En 2018, le nombre de divorces a progressé de 4% par rapport à 2017. Si les comportements en termes de divorce restent inchangés, on estime que deux mariages sur cinq pourraient se terminer un jour par un divorce. La Suisse a également enregistré davantage de mariages, de naissances et de décès. Seuls les partenariats enregistrés ont baissé. Tels sont les résultats définitifs de la statistique du mouvement naturel de la population de l'Office fédéral de la statistique (communiqué de presse).

Mehr Scheidungen im Jahr 2018

2018 stieg die Zahl der Scheidungen gegenüber dem Vorjahr um 4%. Bei unverändertem Scheidungsverhalten ist davon auszugehen, dass zwei von fünf Ehen eines Tages mit einer Scheidung enden. Darüber hinaus wurden in der Schweiz 2018 mehr Eheschliessungen, Geburten und Todesfälle registriert. Einzig die Zahl der eingetragenen Partnerschaften ging zurück. Soweit die definitiven Ergebnisse der Statistik der natürlichen Bevölkerungsbewegung des Bundesamtes für Statistik (Medienmitteilung).

Strafbares Eindringen in fremdes E-Mail-Konto: Art und Weise der Passwortbeschaffung ist nicht entscheidend

Das unbefugte Eindringen in ein passwortgeschütztes fremdes E-Mail-Konto ist unabhängig von der Art und Weise strafbar, wie der Täter an das Passwort gelangt ist. Aktives Handeln ist dabei nicht erforderlich. Das Bundesgericht weist die Beschwerde einer Frau ab, die sich mit dem zufällig gefundenen Passwort Zugang zum E-Mail-Konto ihres getrennt von ihr lebenden Mannes verschafft hat.

Die Frau war nach der Trennung von ihrem Mann mehrfach in dessen passwortgeschütztes E-Mail-Konto eingedrungen. Das Kennwort hatte sie zufällig auf einem Kärtchen gefunden, das er im Büroschreibtisch der früheren ehelichen Wohnung zurückgelassen hatte. Das Aargauer Obergericht bestätigte 2018 das erstinstanzliche Urteil, mit dem die Frau wegen mehrfachen unbefugten Eindringens in ein Datenverarbeitungs - system (Artikel 143bis Absatz 1 des Strafgesetzbuches, StGB) zu einer bedingten Geldstrafe und einer Busse verurteilt worden war. In ihrer Beschwerde ans Bundesgericht machte sie geltend, dass der fragliche Tatbestand für das Eindringen in ein fremdes und zugriffgesichertes Datenverarbeitungssystem eine erhöhte kriminelle Energie verlange, wie dies etwa beim Hacking oder bei Phishing-Mails der Fall sei. Sie selber sei ohne irgendwelche kriminellen Machenschaften in den Besitz des Passwortes gelangt und habe sich nicht strafbar gemacht. Das Bundesgericht weist die Beschwerde ab. Die Betroffene hat die ihr nicht zustehende E-Mail-Adresse angewählt und das zugehörige Passwort eingegeben. Damit  hat sie die elektronische Sicherung des Accounts umgangen und die Zugangsschranken überwunden. Dass sie das Passwort nicht durch aktives Handeln erlangt, sondern dieses zufällig gefunden hat, ändert nichts. Für die Würdigung einer Tat als "Hackerangriff" im Sinne von Artikel 143bis Absatz 1 StGB ist es ohne Bedeutung, auf welche Art und Weise sich der Täter Zugang zum Passwort verschafft hat. Im Weiteren ist unbe - stritten, dass die Frau nicht berechtigt war, sich in das E-Mail-Konto des getrennt von ihr lebenden Mannes einzuloggen. Das unbewusste Zurücklassen, beziehungsweise Vergessen des Passworts in der vormals ehelichen Wohnung lässt sich nicht als Einverständis für den Zugriff auf sein E-Mail-Konto verstehen (MedienmitteilungUrteil vom 17. Mai 2019 (6B_1207/2018)).

Punissabilité de l'accès indu à un compte courriel appartenant à autrui : la façon d'obtenir le mot de passe n'est pas décisive

L'accès indu à un compte courriel appartenant à autrui, protégé au moyen d'un mot de passe, est punissable quelles que soient les circonstances qui en entourent l'obtention. Un comportement actif n'est pas nécessaire. Le Tribunal fédéral rejette le recours d'une femme qui avait accédé au compte courriel de son époux, dont elle vivait séparée, après en avoir trouvé fortuitement le mot de passe.

Après s'être séparée de son mari, l'intéressée avait accédé à de multiples reprises au compte courriel de ce dernier. Elle en avait trouvé par hasard le mot de passe sur une carte qu'il avait laissée sur un bureau dans l'ancien appartement conjugal. Le Tribunal cantonal argovien a confirmé courant 2018 le jugement de première instance qui condamnait cette femme pour accès indu à un système informatique répété (article 143bis alinéa 1 du Code pénal ; CP) à une peine pécuniaire avec sursis et à une amende. Cette dernière faisait valoir devant le Tribunal fédéral que l'infraction en cause suppose une énergie criminelle accrue, à l'image de ce qui prévaut pour le hacking ou le hameçonnage (phishing). Elle s'était trouvée en possession du mot de passe sans la moindre manoeuvre frauduleuse de sa part et soutenait dès lors que son comportement n'était pas punissable. Le Tribunal fédéral rejette le recours. L'intéressée s'est connectée à un compte courriel qui ne lui appartenait pas et a saisit le mot de passe correspondant. Elle est ainsi parvenue à passer outre le système de protection censé lui en empêcher l'accès. Peu importe qu'elle n'ait pas activement cherché à obtenir le mot de passe et qu'elle l'ait découvert par hasard. Lorsqu'il s'agit de déterminer si un comportement comme une « attaque informatique » est punissable sous l'angle de l'article 143bis alinéa 1 CP, la façon d'obtenir cet élément n'est pas déterminante. Au surplus, il est incontestable que la recourante n'était pas autorisée à se connecter au compte courriel de l'homme dont elle vivait séparée. L'oubli par ce dernier, dans l'ancien appartement conjugal, d'une carte sur laquelle était inscrit le mot de passe ne pouvait valoir consentement de sa part à un accès à son compte courriel (communiqué de presseArrêt du 17 mai 2019 (6B_1207/2018))

La moitié des enfants et des jeunes ne se sent pas en sécurité sur Internet

Presque tous les jeunes de 15-16 ans en Suisse ont été confrontés au moins une fois à une situation à risque sur Internet, que ce soit à des images de sexe ou de violence, à des messages discriminants, à des contacts avec des inconnus ou à une atteinte de leur sphère privée. Publiés jeudi dans le cadre du 4e Forum national Jeunes et médias, les derniers chiffres de l’étude EU Kids Online Suisse montrent la nécessité de soutenir les enfants et les jeunes dans la gestion des risques numériques.

L’étude EU Kids Online, menée en Suisse auprès de plus de 1000 enfants et jeunes de 9 à 16 ans, révèle des chiffres qui font réfléchir. À l’âge de 10 ans, 9 % des enfants ont déjà été victimes de discrimination sur Internet et 5 % de cyberharcèlement, principalement dans les jeux en ligne pour les garçons. À l’âge de 14 ans, près d’un jeune sur deux a déjà vu des contenus à caractère sexuel. Chez les 15-16 ans, 45 % ont déjà subi des atteintes à leur sphère privée et 41 % ont déjà été sollicités pour obtenir des informations sexuelles sur eux-mêmes (grooming). La moitié des enfants et des jeunes ne se sent globalement pas en sécurité sur Internet. Malgré cela, ils portent un regard contrasté et identifient aussi les nombreuses opportunités d’Internet, que ce soit en tant que source d’information et d’apprentissages, d’aide et de soutien pour les autres ou encore de divertissement grâce aux vidéos et aux jeux (CommuniquéRésumé des résultats de l’étude; InfographieEtude EU Kids Online (en allemand)).


Florence, Avril 2018. (Photo: Katharina Jeger)

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