Phare à Stykkisholmur, Islande, Mars 2017. (Photo: Katharina Jeger)

Une dynamique relationnelle naît dès que deux personnes entrent en contact. Elles se parlent, s’écoutent, se répondent et s’interprètent. Cette dynamique est susceptible de se développer de manière positive ou négative. Si les personnes impliquées estiment que leur relation est négative, difficile et improductive, il est probable qu’elles soient prises dans un cercle vicieux. De par leur attitude, elles renforcent l’attitude négative de l’autre. Dans ce modèle, il n’y a pas de début ni de fin. Chacun interprète son propre comportement comme une réaction au comportement de l’autre. La dynamique du cercle vicieux s’accélère jusqu’au point où une simple bagatelle peut faire dégénérer le conflit. L’expert en communication Paul Watzlawick illustre le cercle vicieux par un exemple classique : l’épouse se plaint que son mari n’est jamais là le soir - le mari part tous les soirs, car il ne supporte plus les plaintes de sa femme.

Le modèle du cercle vicieux de Schulz von Thun aide à discerner la dynamique du conflit, à comprendre le contexte, à identifier les barrières et à les enlever.

Lors d’une médiation, les personnes qui se retrouvent dans une telle dynamique peuvent être soutenues efficacement, que le conflit ait lieu dans un cadre familial ou professionnel.